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Rendez-vous du Moi : vendredi 3 mars – 10 :30 – Institut Français de Madrid




« Préambule »


Il est toujours compliqué d’aborder le développement personnel ou le mieux-être et d’essayer de donner « des » clefs sur le bien-être physique et psychique. Les besoins sont multiples, qu’il s’agisse de résoudre les équations du bonheur, de s’autoriser des temps de plaisir, de neutraliser les douleurs, les traumas, les émotions galopantes, de se connaître vraiment, d’avoir conscience de son apport au monde, de celui des autres, de décider de stratégies de changement, de refréner ses comportements limitants, de s’autoriser du temps à soi, pour soi, de poser des objectifs, de nourrir une vision et se donner les moyens d’accomplir ses rêves, développer sa confiance en soi, trouver sa zone de génie, gagner en force d’actions, en pouvoir de persuasion sans avoir peur de sa propre puissance. Il y a pléthore de solutions en la matière et la phase la plus ardue est souvent la prise de décision d’être mieux car on ne sait jamais vraiment par quel bout commencer et à quel saint se vouer.

Pour tenter ici de répondre à cela et restreindre les champs de toutes les solutions possibles déclinables à l’infini, le plus simple est de partir des grands « postulats »1 que l’on trouvera dans la plupart des manuels de référence de développement personnel, de la relation d’aide et du mieux-être. Il convient également de préciser tout le vocabulaire spécifique liée à ces disciplines et qui va s’égrainer au fil de tout ce qui va suivre. Le projet des rendez-vous du moi n’est ni thérapeutique, ni didactique mais plutôt l’envie d’un espace de discussions et d’échanges sur nos différentes voies d’évolution dont les prismes seraient le bon sens et la rigueur intellectuelle.


Dans développement personnel, il y le mot « personnel ».

Avant d’entreprendre toute démarche dans le domaine, il est ainsi à considérer que notre développement nous est propre, qu’il n’y a aucune recette miracle et à la mode qui puisse être appliquée comme un médicament à soi ou à autrui. La médecine et la science s’appliquent à traiter le symptôme alors que chaque être humain est le seul garant de la santé de son « holisme »2 propre. L’homme est singulier et doit faire face à sa « solitude ontologique »3. Nous sommes tous des écosystèmes complexes que nous devons apprendre à connaitre tout au long de notre vie afin d’évoluer car se développer est le propre de l’homme. En 1677, dans l’Ethique, Spinoza disait « La raison demande à chaque homme de s'aimer soi-même, de chercher ce qui lui est utile véritablement, de désirer tout ce qui le conduit réellement à une perfection plus grande ». Il est donc essentiel de s’écouter soi, de s’accorder du temps, tout le temps nécessaire, de suivre son chemin individuel et intime suivant son ressenti, son instinct. Nous devons pour cela éveiller notre conscience de nous-même et du monde qui nous entoure, exercer notre libre-arbitre et notre sens critique, contrôler ce qui dépend de nous uniquement et porter notre attention sur ce que l’on peut améliorer en nous-même avant de stigmatiser tout ce qui nous semble imparfait à l’extérieur. L’origine du chaos qui nous entoure trouve souvent sa genèse dans nos propres ténèbres et notre réalité n’est que l’activation de ce que nous croyons vrai et/ou de nos pensées récurrentes.


Le développement personnel induit-il aujourd’hui une injonction au bonheur ?

Le bonheur, tel qu’on l’entend aujourd’hui est une notion relativement moderne et donnée ces dernières années en pâture sur toutes les têtes de gondoles. Il est vendu comme une lessive accessible à tous, nouveau Graal de la ménagère par beaucoup d’experts d’opérette n’ayant pas beaucoup plus de connaissances que leurs lecteurs mais qui savent faire mousser les ingrédients marketing. Il y a sans doute depuis Aristote et Epicure autant de définitions du bonheur que d’êtres humains. Pendant des siècles s’était une promesse accessible qu’au paradis, pour la plupart de nos aïeux, c’était un luxe, un non-sujet pour ceux qui voulaient changer le monde en 68, c’est encore un plaisir coupable dans certaines religions, une posture imbécile pour certains intellectuels… Si l’on ne peut pas toujours définir certaines notions et dire précisément ce qu’elles sont, on peut toujours essayer de pointer ce qu’elles ne sont pas. Ainsi, d’un point de vue universel, on pourrait avancer le fait que l’absence de santé, d’amour et d’abondance serait un frein majeur à l’épanouissement de ce sentiment de plénitude appelé bonheur qui ferait de notre passage sur terre un séjour relativement agréable. Si porter attention à ces trois notions ne vous garantira pas le bonheur, ne pas le faire est sans nul doute le plus sûr moyen de passer à côté.

A-t-on une responsabilité à être heureux ? En 1923, dans Propos sur le Bonheur, le philosophe Alain écrit « On dit bien qu'il n'y a d'aimé que celui qui est heureux ; mais on oublie que cette récompense est juste et méritée ; car le malheur, l'ennui et le désespoir sont dans l’air que nous respirons tous ; aussi, nous devons reconnaissance et couronne d’athlète à ceux qui digèrent les miasmes et purifient en quelque sorte la commune vie par leur énergie exemple ». Comme explicité plus haut, l’individu est un écosystème dont il est le seul responsable de l’écologie. Il forme avec lui-même une première communauté qui va rentrer dans une première interaction avec une deuxième communauté, son couple, sa famille puis une troisième que sont le travail et la vie sociale et une quatrième qui est une nation et ainsi de suite jusqu’à un grand ordre mondial ou universel. Son état conditionne ses pensées qui alimentent la « noosphère »4 qui impacte nos vies et se répercute sur toute l’échelle du vivant. On peut donc considérer que tout un chacun doit s’attacher à vibrer de sa note la plus juste si l’on ne veut pas vivre dans un monde cacophonique. S’il parait utopique de vivre sur une planète sans couac, il est sans doute à la portée de la plupart d’entre-nous d’essayer de jouer correctement notre partition dans la symphonie de nos communautés les plus proches. C’est déjà un bon début.

« Primum non nocere », D’abord ne pas nuire

Voilà ce qui fonde l'action de tout médecin. C'est le premier commandement du serment d'Hippocrate. Ce précepte vaut pour toute relation d’aide quelque soit votre besoin d’être accompagné ou d’accompagner l’autre. Pour évoluer, nous développer, nous épanouir, il nous faut toujours compter sur les « neurones miroirs »5 de l’autre. Nos interactions et nos expériences sont indispensables pour façonner notre cerveau. « L’altérité »6 a une réalité de référence qui nous structure et nous fait grandir. Nous avons besoin des autres pour nous voir et nous guider parfois en nous-même. Pour autant, nous ne pouvons aider tous les autres et seules quelques personnes auront la compétence de nous guider convenablement vers une meilleure version de nous-même.

La relation d’aide (que vous soyez aidant ou aidé) doit passer par un protocole de précautions visant à la mise en sécurité de la personne souhaitant accéder à un changement d’état.

1- S’interroger sur les nuisances évitables. Toute personne ayant des velléités d’aide sur autrui doit s’enquérir avant toute intervention des sources préjudiciables pouvant éviter au sujet d’en subir les méfaits. Souvent, il y a des facteurs facilement identifiables et externes à la personne dont la suppression résout le problème. Par exemple, ne pas donner un traitement ou effectuer un protocole sur une personne qui souffre de manque de sommeil si elle consomme beaucoup de café. La relation d’aide doit s’attacher à contextualiser la demande.

2- Attendre que la demande d’aide soit formulée. Vouloir aider une personne contre son gré est non seulement une entreprise vouée à l’échec mais pire, elle peut s’avérer contre-productive et créer des désordres plus grands. Notre inconscient ne nous veut que du bien et gère d’ailleurs dans l’ombre tous les mécanismes de notre survie. Nos comportements et nos émotions sont des acquis de protection qui répondent à des expériences passées jusqu’à ce que l’on décide soi-même d’aller du point A au point B avec plus de facilité et de confort. Ainsi, personne d’autre ne peut savoir mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous, qui peut nous aider et à quel moment.

3- Exiger que cadre de la relation d’aide soit posé. Quelle que soit la nature de cette relation, privée ou professionnelle, on ne guide pas quelqu’un à la légère entre la poire et le fromage. Pas plus qu’on ne prend l’autre pour sa poubelle émotionnelle quand on se fait aider. Une séance à vocation de soutien est un rendez-vous respectueux auquel l’aidant et l’aidé se préparent. Il s’agit d’un espace-temps défini et prévu à cet effet où chacun doit avoir conscience de ce qu’il vient chercher ou offrir. C’est un engagement, un contrat avec une récurrence qui doit être en accord avec le tempo qui convient à l’aidé, le temps que l’action produite par l’aidant ait le temps de sédimenter et laisser un terreau propice à une nouvelle intervention.

4- Toujours aider en position « méta ». Pour accompagner l’autre, il faut absolument être neutre, avoir du recul et ne pas trier sur soi, c’est-à-dire, ne pas se mettre à la place de l’autre ni se sentir embarqué dans son état émotionnel. C’est pourquoi, nous ne sommes jamais très bien placés pour aider nos proches car nous sommes impliqués dans leur vie, nous leur projetons souvent nos peurs, nos désirs et nous sommes généralement en empathie alors que nous devrions restés stables et imperturbables. Bien sûr, l’écoute et la communication restent utiles dans la sphère privée où il est souhaitable de s’exprimer en toute confiance, de se sentir entendu et soutenu par ses proches. Néanmoins, quand cela ne suffit pas/plus et qu’une situation ne trouve pas d’issue, la personne qui effectue le guidage doit avoir la distance nécessaire pour traverser ce qui doit l’être et emmener l’aidé dans un espace de soulagement sans se faire rattraper par ses propres expériences.

5- S’assurer de la bonne modélisation. Que vous preniez conseil auprès d’un ami ou que vous cherchiez de l’aide chez un spécialiste, veillez toujours à vous adresser à une personne qui incarne la ressource qu’il vous manque. Si vous cherchez à arrêter de fumer et que vous allez voir un médecin fumeur, tout diplômé qu’il soit en médecine et conscient des dangers du tabac, il a fort peu de chance qu’il connaisse le chemin, non pas théorique mais cognitif, pour vous sortir de cette addiction.


Les principales causes du désordre humain

Il y a évidemment des vecteurs multifactoriels responsables de nos maux. Les deuils, les chagrins d’amour et autres accidents de la vie font partie du chaos de la vie et nous sommes tous à notre tour rattrapés parfois par nos névroses ordinaires. La vie est un mouvement, nous avançons inexorablement sur l’échelle du temps sans pouvoir toujours nous affranchir des épreuves qui viennent à nous. L’inconfort, le changement font partie de notre croissance. On peut toutefois infléchir la trajectoire de notre chemin, agir et potentialiser notre présent pour valoriser la qualité de notre futur. Que ce soit dans le domaine de la santé, du bien-être et du développement personnel, nous pouvons déjà vérifier l’écologie des aspects suivants

1- L’environnement

a. L’environnement « géo biologique ». Afin d’être en sécurité, il convient de nous poser des questions sur nos lieux de vie et de s’informer des différents facteurs qui peuvent impacter le Vivant, en étudiant un terrain, une habitation, un bureau… et tout espace dans lequel nous séjournons. Il existe des zones « géopathogènes », des pollutions et des ondes électromagnétiques dépassant certains seuils pouvant, à la longue, perturber tout organisme vivant. Notre vulnérabilité dépend de l’intensité des perturbations, de la durée d’exposition et de notre constitution personnelle. Il convient donc de « mettre sa santé en lieu sûr » comme l’indique le titre du livre d’Alain de Luzan, directeur passionné et fondateur de Géobios, l’École Française de Géobiologie et l’Institut de Recherche en Géobiologie et Bioénergie. Les solutions sont d’ordre technique et/ou requièrent l’avis et l’intervention d’un expert mais on peut penser raisonnablement que changer la place de l’endroit où l’on dort et où l’on travaille est un début de solution pour vérifier qu’une amélioration s’opère.

b. L’environnement humain. Sans parler de la toxicité relationnelle que généralement nous ressentons de manière très identifiée et que souvent, nous finissons par fuir, il peut exister au sein des systèmes auxquels nous appartenons des interactions qui ne nous sont pas favorables et dont nous ne pouvons pas toujours nous extraire. Comme pour l’environnement géo-biologique, les pollutions sournoises, invisibles, difficiles à décrire et à identifier sont souvent les plus pernicieuses et nous vident progressivement de notre énergie vitale. Si nous n’avons aucun contrôle sur le changement de l’autre, un changement de soi agira mécaniquement sur le système qui obligera les autres à se repositionner. Virginia Satir, thérapeute américaine connue pour ses ouvrages sur la famille dit “Personne ne peut convaincre un autre de changer. Chacun de nous garde une porte de changement qui ne peut être ouverte que de l’intérieur.” Là encore, le sujet est complexe et nécessite l’expertise d’un spécialiste mais nous pouvons dans un premier temps considérer que garder ses distances avec les protagonistes des systémies pathogènes est une première mise en sécurité.

2- L’alimentation

« Que ton médication soit ta première médecine » disait déjà Hippocrate. Notre corps est le véhicule de notre vie et mieux vaut considérer la qualité de son carburant si l’on veut qu’il ne nous cause trop de tracas. Il est à considérer également que notre santé physique et digestive interagit avec notre santé psychique et l’état de notre humeur.

L’alimentation est un chapitre difficile à appréhender dans un préambule car il touche à notre lien originel avec l’autre, à l’affect, au plaisir, à la culture … Le sujet regroupe beaucoup d’approches différentes (naturopathie, hygiénisme, ayurveda, macro-biotique…) et tous les besoins, différents selon les physiologies différentes des personnes, sont à prendre en compte. Cela donnera lieu plus loin à un chapitre dédié mais l’on peut déjà lister quelques bonnes habitudes à prendre qui font appel au bon sens et inscrites maintenant dans l’inconscient collectif.

a. Boire suffisamment une eau de source peu minéralisée ou filtrée. Eviter les bouteilles en plastique et les eaux minérales qui sont en quelques sortes des médicaments dont vous n’auriez pas besoin.

b. Supprimer le faux-manger, les aliments industriels, les farines, les sucres et sels raffinés, la junk-food… qui non seulement n’apportent aucun nutriment mais encrassent et dérèglent votre organisme.

c. Alcaliniser (désacidifier) l’organisme avec une alimentation végétale à 80% (les 5 fruits et légumes quotidiens) et vivante (bio, locale, de saison…). C’est ici que se trouvent les vitamines et les minéraux, surtout dans le cru ou les cuissons à vapeur douce.

d. Manger suffisamment de protéines, si possible maigres et faciles à digérer (poissons, blanc de poulet, coquillages) dont le rôle structural est de participer au renouvellement cellulaire et notamment au niveau du tissu musculaire, de la peau et du tissu osseux.

e. Miser sur les bons gras et surtout les oméga 3 d’origine animale (poissons gras) et végétale (toutes les graines et huiles de noix, colza, lin, cameline) aussi bien pour les systèmes cérébral et cardio-vasculaire, que le bien être mental, la forme ou les articulations.

f. Limiter les excitants (café, alcool, thé, chocolat…). S’ils peuvent avoir des effets bénéfiques lorsqu’ils sont pris en petite quantité, il vaut mieux partir du principe que le corps ne les aime pas beaucoup et se fatigue en cherchant à s’en débarrasser

g. Penser systématiquement à déstocker et chercher à compenser le trop par le moins. « A little dirt never hurt » va sans dire et il faut parfois nourrir son corps émotionnel avant son corps physique. Pour autant, il faut s’attacher à retrouver un juste équilibre par une restriction comme le jeûne intermittent par exemple ou un nettoyage plus complet avec quelques jours de détox ou un jeûne hydrique long. Nous y reviendrons plus loin.

3- Le déséquilibre émotionnel

Le stress est le mal du siècle. Contrairement aux toxines exogènes qui nous viennent de l’alimentation et de notre environnement, le stress est un perturbateur qui secrète des toxines endogènes. Nous nous auto-intoxiquons donc par nos modes de vie modernes, compétitifs, de plus en plus complexes et éloignés de notre nature humaine. Le stress s’accompagne d’une sécrétion de cortisol destinée à réparer les lésions éventuelles de l’organisme et restaurer les réserves énergétiques.

En cas de stress chronique :

- le cortisol s’élève et entraîne des perturbations de l’immunité, du métabolisme des sucres et des graisses, des troubles de l’humeur et du sommeil, voire même, une altération des neurones cérébraux.

- La sérotonine, hormone de la sérénité, finit par s’effondrer suivie par une chute de la dopamine, hormone de la motivation, et du cortisol.

Bien sûr, il existe de multiples sources de déséquilibre émotionnel que nous verrons plus loin avec les thérapies adaptées pour y remédier mais le stress est la résultante de toutes les causes qui entrainent des inconforts, des troubles jusqu’à des pathologies si elles ne sont pas traitées.

Dans l’attente d’identifier ou de trouver précisément l’origine de ce qui nous malmène, il existe différentes méthodes de gestion du stress

a. Dormir suffisamment

b. Les techniques cognitivo-comportementales comme la méditation de pleine conscience

c. Les techniques intégrées comme l’hypnose

d. La respiration et la relaxation comme la sophrologie, le yoga, la cohérence cardiaque

4- La sédentarité

La sédentarité est souvent confondue avec la non activité physique. Or, on peut être très sportif et sédentaire. La sédentarité correspond à la part de temps éveillé que nous passons assis ou couchés. Nous pratiquons moins d’exercice physique pendant nos temps de loisirs. Nous passons davantage de temps assis ou allongés au cours des activités professionnelles et domestiques. Nous utilisons des moyens de transport de plus en plus passifs, préférant par exemple le bus et le métro à la marche à pied ou au vélo. Enfin, l’urbanisation croissante réduit les distances que nous avons à parcourir. Résultat, la sédentarité est devenue "un problème de santé publique mondial" selon les termes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Un fossé qui se creuse entre les jeunes et le reste de la population pour plusieurs raisons.

- Premier facteur de sédentarité, l’utilisation croissante du numérique (développement du e-learning, digitalisation du travail…). De l’étudiant qui révise ses cours allongé sur son lit au jeune entrepreneur qui crée son activité depuis le canapé de son espace de coworking, ce ne sont pas que des clichés !

- Le second facteur est une conséquence du premier. Il s’agit de l’omniprésence des écrans dès le plus jeune âge

Notre santé physique et mentale passe par l’oxygénation, le ressourcement dans la nature, la déconnexion des pollutions numériques

3 activités physiques sont à privilégier pour prévenir les risques de santé liés à la sédentarité :

a- Activité physique cardio-respiratoire : Vélo, marche, travaux ménagers 30 minutes d’activité physique intense par jour au moins 5 fois par semaine

b- Renforcement musculaire : Gymnastique, rameur, port de charges lourdes, haltères Séances de renforcement des bras et des jambes 1 à 2 fois par semaine

c- Assouplissement et mobilité articulaire : Golf, yoga, étirements, exercices de mobilité articulaire 2 à 3 fois par semaine

Il faut bouger plus pour vivre plus longtemps et vivre mieux


En conclusion de ce préambule, nous pouvons considérer que le champ du développement personnel s’articule autour d’un éveil et d’une certaine discipline de vie qui comprend l’humain dans son ensemble. C’est une approche singulière et transversale qui requière souvent la rencontre avec plusieurs personnes compétentes et spécialisées en fonction des différents points de fragilité. Il est d’ailleurs préférable que ce ne soit pas toujours les mêmes et qu’il y ait une alternance d’aidants en fonction des changements de besoins. Le travail sur soi va de l’interrogation philosophique, voire métaphysique à l’exercice pratique dans la vie quotidienne. Le point de départ dans l’évolution de soi commence par trouver puis tenir ce petit bout du fil qui nous fait sortir peu à peu d’un cours des choses flottant et aléatoire sur lequel nous n’avons aucune prise ni aucun pouvoir. Le développement personnel nous permet de reprendre un temps soit peu le contrôle de notre vie et de dérouler la pelote de notre destinée suivant des balises que nous pouvons reconnaitre. C’est un exercice solitaire mais nullement égoïste. Il faut plutôt se féliciter de vouloir aller mieux, faire mieux et laisser rayonner la meilleure partie de nous-même auprès des autres. C’est ainsi le plus sûr moyen de faire sa part dans le monde qui nous entoure et d’être armé pour faire face aux grands enjeux d’un futur souhaitable que sont la transition écologique et le respect du vivant, la justice sociale et la solidarité des peuples, l’égalité homme/femme, la reconnaissance des différences et des genres…



1 - « postulats » : Proposition que l'on demande d'admettre avant un raisonnement, que l'on ne peut démontrer et qui ne saurait être mise en doute.

2- « holisme » : Théorie selon laquelle l'homme est un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ses différentes composantes (physique, physiologique, psychique) considérées séparément.

3- « ontologie » : Branche de la philosophie et plus spécifiquement de la métaphysique qui, dans son sens le plus général, s'interroge sur la signification du mot « être ».

4- « noosphère » : La noosphère, selon la pensée de Vladimir Vernadsky et Pierre Teilhard de Chardin, désigne la « sphère de la pensée humaine ». Dans la théorie originelle de Vernadsky, la noosphère est la troisième d'une succession de phases de développement de la Terre, après la géosphère (matière inanimée) et la biosphère (la vie biologique). Tout comme l'émergence de la vie a fondamentalement transformé la géosphère, l'émergence de la cognition humaine transforme fondamentalement la biosphère.

5- « neurones miroirs » : Les neurones miroirs peuvent être définis comme un groupe de neurones qui s'activent lorsque nous effectuons une action ou lorsque nous voyons une action en cours. Les neurones miroirs sont essentiels pour l'imitation qui est la clé du processus d'apprentissage.

6- « altérité » : L’altérité est un concept d’origine philosophique signifiant « caractère de ce qui est autre » et « la reconnaissance de l’autre dans sa différence », la différence s’entendant ethnique, sociale, culturelle ou religieuse.


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