top of page

Qu'est ce que la PNL ?


Vous trouverez ci-après une interview d'Olivier Zénouda, Directeur et Gérant de L’Institut de Formation PNL de Bordeaux-Bègles qui a conduit ma formation.

Olivier Zénouda, comment peut-on définir la PNL ?

La façon la plus simple, c’est de dire que la PNL est une manière efficace de faire fonctionner son cerveau. Après, on peut dire de la PNL qu’elle est l’étude et la modélisation des structures subjectives de l’expérience humaine. C’est déjà beaucoup plus difficile de se faire une idée ! Et si on veut vraiment avoir une définition exhaustive et compréhensive, il faut passer par ce qu’on appelle les postulats de la PNL qui, mis bout à bout, permettent de faire un certain nombre de choses en matière d’apprentissage et de communication interpersonnelle ou intra-personnelle. Les créateurs de la PNL comme Bandler, disaient avoir trouvé une expression pour ne pas être catalogués, car ils ne voulaient pas que la PNL soit étiquetée d’une quelconque façon. Ils ont créé un mot avec la notion de neuro-linguistique issu des travaux de Korzybski, et la notion de programmation, qui est en fait la traduction de programming en anglais, et qui ne veut pas dire exactement la même chose que programmation. C’est ce qui a induit une erreur dans nos représentations de ce que pouvait être la PNL.

Quels sont ces postulats ?

Dans les postulats les plus importants, le premier est celui de Korzybski qui dit « une carte n’est pas le territoire ». Concrètement, cela veut dire que ce que nous percevons est une fabrication de la réalité. Nous ne sommes pas au contact de la réalité. Nous avons d’abord des récepteurs sensoriels qui ne sont pas équipés pour la réalité. Ce que nous croyons être une couleur n’est pas une couleur mais une longueur d’onde que nous traduisons en couleur. Nous savons aujourd’hui par les sciences cognitives que nous traduisons avec nos récepteurs sensoriels non pas la réalité, mais une image de la réalité. C’est ce que nous appelons une représentation subjective de la réalité. Une couleur ça n’existe pas... ça existe seulement dans notre cerveau. Donc « une carte n’est pas le territoire » veut dire que ce que nous percevons de la réalité n’est pas la réalité. Ce qu’on appelle une carte, c’est en fait un modèle du monde, une représentation subjective de ce qui se passe à l’extérieur.

En quoi cette représentation est-elle subjective ?

Parce que ce n’est pas complètement la réalité et pourtant, c’est notre réalité à nous. Ce qui est très important dans « une carte n’est pas le territoire », c’est que nous arrivons à opérer à partir de cette représentation. Je ne vois pas la réalité, j’en construis une représentation et je vais opérer comme si cette représentation était la réalité. De là le premier postulat, et peut-être le plus important de la PNL. C’est d’ailleurs toute la difficulté de la relation et de la communication humaine : considérer que chacun des interlocuteurs a une représentation subjective d’une même réalité. Tout le monde connaît les exemples de quiproquos où nous allons voir un film ensemble et où, au sortir du film nous en parlons, et nous n’avons pas l’impression d’avoir vu le même film ! Pourtant nous étions au même endroit. Nous regardons un tableau, une peinture... et tout le monde le décrit d’une façon entièrement différente. Nous pouvons aussi parler d’un vin ou de toutes les expériences face auxquelles nous allons construire une représentation subjective. Alors, à partir de cette notion, la PNL a cherché à comprendre comment nous construisions cette réalité subjective. La PNL englobe des modèles, des structures cognitives qui nous permettent de comprendre comment nous percevons les choses. Comment nous les filtrons. Comment nous les traitons. Comment nous les évaluons. Il y a une notion très importante aussi, c’est que toutes les cartes sont subjectives et qu’elles sont forcément limitées. Nous dirons également qu’ il n’y a pas de bonne carte, ni de mauvaise carte, mais une carte qui va être adaptée à certains moments et inadaptée à d’autres, ce qui est totalement différent. Ensuite il y a un autre postulat important en PNL : nous faisons toujours le meilleur choix. C’est la notion d’intention positive. En fonction d’une situation donnée, nous faisons toujours le meilleur choix possible par rapport aux informations dont nous disposons dans cette situation. C’est un postulat très important parce qu’il veut dire que nous faisons toujours de notre mieux pour opérer à partir de notre subjectivité. Ça va de paire avec la notion d’intention positive constamment développée en PNL. Ce postulat nous vient du docteur Milton Erickson, c’est à dire que derrière chaque comportement et par extension chaque pensée ou émotion, il y a pour la personne une utilité à le mettre en œuvre, une utilité positive. Il n’y a que des utilités positives. La personne fait toujours de son mieux pour satisfaire quelque chose d’important chez elle, par rapport à la représentation subjective qu’elle a du monde.

Et quand elle fait quelque chose qui lui parait mal ?

Nous sommes tous remplis d’ambiguïté. et de contradiction. Nous pouvons très bien, à un moment donné, trouver une bonne solution par rapport à une situation et qui vient à l’encontre d’un autre élément de notre réalité subjective, qui lui, est situé à un autre endroit de notre expérience et de notre cerveau. Nous pouvons ainsi être complètement en conflit – et j’allais dire en contradiction – avec nous-mêmes. Cela ne pose pas de problèmes pour notre cerveau. Et si à un moment donné il fait le meilleur choix, il le fait par rapport aux informations dont il dispose, et ce choix peut s’avérer contraire à notre histoire, à nos valeurs, aux expériences que nous avons vécues dans le même domaine... mais lui par rapport à la situation, il a fait le meilleur choix. Il y a toujours un fonctionnement très séquentiel dans le temps et très logique. Le cerveau, pour fonctionner, ne cherche pas forcément à avoir la totalité du temps. Les modes de fonctionnement non-conscients auxquels nous faisons appel dans nos réactions pour faire face à l’environnement et nous y adapter, s’ils sont extrêmement puissants, ne relèvent pas toujours d’un haut degré de complexité.

Que signifie alors avoir un problème ?

Souvent une personne dit : « j’ai un problème ». En fait elle n’a pas un problème, elle l’exprime comme tel. On a vu que nous faisons le meilleur choix que nous pouvons, par rapport à ce que nous imaginons être vrai de la réalité, et par rapport au choix dont nous disposons. A partir de là, la PNL dit qu’un problème est juste un manque de choix. Avoir un problème, nous pourrions le traduire différemment. D’ailleurs, je propose souvent aux stagiaires de reconsidérer la situation en se posant la question suivante : « Qu’est-ce que j’ai à apprendre pour faire face à cette situation d’une façon plus satisfaisante ? », ce qui change complètement la vision des choses. Nous allons alors considérer que notre subjectivité représente une somme d’apprentissages. La PNL nous montre comment nous apprenons à voir le monde d’une façon subjective. Si à un moment donné la vision subjective est limitante dans une situation, il nous suffit d’apprendre quelque chose d’autre pour pouvoir y faire face correctement.

Voulez-vous dire par là que tout le monde peut tout apprendre ?

C’est la grande idée de la PNL. Ce que peut faire quelqu’un, quelqu’un d’autre peut le reproduire. C’est la modélisation. Nous avons une représentation subjective. Nous faisons du mieux que nous pouvons par rapport aux informations que nous avons et nous avons toujours une intention positive derrière l’ensemble de nos comportements. Le plus important c’est que si quelque chose ne va pas, il me suffit de faire ce qui va. C’est-à-dire que si je connais une autre personne qui, dans ce même type de situation arrive à un résultat que je considère comme étant facilitant, alors il me suffit de reproduire ce qu’elle fait . Et la PNL est une méthode, une façon de décoder la représentation subjective de la réalité de cette personne qui arrive au résultat. C’est ensuite me donner les moyens de la reproduire de façon à ce que je puisse arriver au même résultat qu’elle. Ce que peut faire quelqu’un, quelqu’un d’autre peut le refaire également. Et j’ai en moi toutes les ressources pour y parvenir. C’est ça la grande idée de la PNL ! La PNL a remis simplement en évidence le fait que nous étions des individus apprenants. 90 % de nos comportements sont des acquis. Faire des erreurs, générer des problèmes, avoir la mauvaise réaction émotionnelle, utiliser un mode de pensée qui ne convient pas, restent quand même et néanmoins des apprentissages. Evoluer avec la PNL ce n’est pas extraire des problèmes ou travailler sur des problèmes, ce n’est pas une démarche à la fois douloureuse et culpabilisante, c’est au contraire une démarche beaucoup plus rapide et beaucoup plus facile puisqu’elle consiste à apprendre de nouvelles options. Nous n’enlevons rien, nous rajoutons à chaque fois car nous considérons que tout ce que nous savons faire, même si ça ne nous plaît pas à un moment donné, peut nous être utile. Il y a 25 ans, cette idée là était nouvelle puisque, dans la psychologie traditionnelle, on pensait que l’individu pouvait avoir des travers, des défauts, et qu’il fallait les éliminer. Aujourd’hui avec la PNL, nous découvrons que, quand un individu a ce qu’il appelle un problème, quand il est confronté à une situation dont le résultat ne le satisfait pas, il lui suffit d’apprendre quelque chose de nouveau. Pas quelque chose de totalement ignoré, pas inventer quelque chose d’extraordinaire, non, simplement reproduire ce que quelqu’un d’autre sait faire ou ferait à sa place dans le même type de situation.

Comment peut-on reproduire le comportement d’un autre ?

On peut dire que le cœur de la PNL tient en un mot : modélisation. Cela veut dire modèle et non pas vérité. C’est très important de considérer que quand nous reproduisons le comportement de quelqu’un qui arrive à un résultat, cela ne veut pas dire qu’il n’y a qu’une seule façon d’y parvenir, mais que si cette personne y parvient de cette façon là, alors nous avons les moyens et les ressources pour pouvoir y parvenir comme elle. Ce qui n’exclut pas le fait que nous puissions rencontrer huit jours après une autre personne qui fasse encore mieux, encore plus vite, encore plus confortablement, et que nous modélisions alors sa façon de faire à elle. Faire de la PNL c’est se donner du choix ! S’il y a quelque chose que nous faisons et qui ne nous convient pas, si nous avons une mauvaise habitude, par exemple fumer, boire ou se ronger les ongles, alors nous cherchons souvent à lutter contre ce comportement, ce qui nous amène à lutter contre nous-mêmes. Lutter contre soi comporte toujours un danger, c’est de gagner ! Car une fois que nous gagnons, il y a aussi un grand perdant, c’est nous-mêmes. L’idée de la PNL c’est de dire : nous n’allons pas lutter contre nous, mais considérer que cette mauvaise habitude est le meilleur choix que nous avons par rapport à une situation et aux informations dont nous disposons à ce moment là. Donc, acquérir de nouvelles informations complémentaires va nous permettre de fonctionner d’une façon différente, et par là même, de laisser tomber cette mauvaise habitude sans l’extraire, sans l’arracher, sans lutter. Nous allons simplement consacrer notre énergie à savoir ce que nous voulons à la place et à le réaliser, au lieu de savoir ce que nous ne voulons pas et essayer de l’enlever. Ceci est largement corroboré par les sciences cognitives qui nous enseignent qu’un cerveau est fait pour apprendre. Désapprendre n’a jamais été possible. On a connu de nombreux régimes totalitaires qui ont essayé de désapprendre des idées à des gens et malgré tous les sévices physiques, corporels et mentaux qu’ils ont subis, ils n’ont jamais rien désappris.

La PNL est- elle accessible à tous ?

L’intérêt de la PNL c’est qu’elle est praticable quel que soit l’âge ou le sexe... il n’y a pratiquement pas de contre-indications. Quand je dis pratiquement pas, c’est parce qu’il faut souligner que les seules contre-indications qu’il puisse y avoir, seraient vis-à-vis de gens qui n’accepteraient pas les postulats qui fondent la PNL, notamment ceux qui sont basés sur le respect et l’acceptation de la différence. Nous sommes tous différents et chacun a sa vérité. Je crois qu’à partir du moment où l’on a accepté ces deux idées, la PNL est accessible à tous. Dans le fond très peu de gens sont en désaccord avec ces idées et c’est tant mieux. La PNL n’a pas de philosophie propre mais elle respecte des valeurs laïques et humanistes telles que la tolérance, le respect... et tout ce qui permet de vivre harmonieusement en société. En fait, faire de la PNL, qu’est-ce que c’est réellement ? Est-ce faire des études sur le psychisme ? On dit programmation neuro-linguistique, on voit des références à des grands savants, à des grands anthropologues, à des grands psychologues avec des noms très compliqués... on parle de constructivisme, de behaviorisme, de choses dans ce genre là. Je m’imagine que les gens peuvent se dire : « Quel niveau faut-il pour pouvoir faire de la PNL ? Quelles études faut-il avoir suivi pour faire de la PNL ? » Ce sont des questions extrêmement importantes. La PNL, cela peut paraître bizarre, mais nous allons d’abord la définir en disant ce qu’elle n’est pas. Elle n’est pas une théorie. C’est-à-dire que certains vont donner des références épistémologiques, historiques sur les racines de la PNL pour se donner une crédibilité scientifique dont ils n’ont pas besoin. La PNL, c’est une pratique. J’ai parlé tout à l’heure d’apprentissage, c’est-à-dire que la PNL, c’est simplement apprendre à faire. La question se poserait de la même façon si on demandait : « Quel niveau faut-il pour apprendre à conduire une voiture ? » On sait que pour passer le code il faut savoir lire et écrire, et encore que juste lire pourrait suffire... Avec la PNL, c’est exactement la même chose.

Programming c’est ça ?

Programming, c’est l’ensemble des apprentissages que nous avons réalisés et qui créent chez nous ce que les gens appellent des automatismes, des réflexes, des choses dans ce genre là. Le programming, c’est la notion que tout ce que nous savons faire, nous l’avons appris. C’est ça programming. Lorsque j’ai une émotion qui me limite, je veux parler en public par exemple et je panique littéralement, c’est quelque chose que j’ai appris. Cela fait partie de mon programming. A un moment donné, ça a été la meilleure solution que je pouvais avoir. Et le cerveau dans sa grande fainéantise et dans son souci constant d’économie d’énergie va toujours utiliser le même apprentissage. C’est une constante chez l’être humain.

Comment fonctionnent nos différents apprentissages ?

Même si je sors de la question initiale c’est quand même très important de revenir à ce que disait Gregory Bateson sur les niveaux d’apprentissages humains. Ils sont d’abord basés sur la création d’arcs réflexes du type de ceux démontrés par Pavlov. C’est-à-dire qu’à un stimulus donné nous apportons une réponse. Celle-ci peut être comportementale, émotionnelle, ou cognitive. C’est le niveau 1. Le niveau 2, c’est lorsque nous utilisons cet apprentissage pour d’autres situations. Prenons un exemple simple : si à un moment donné j’apprends à ouvrir une porte avec une poignée en métal argent, et si le lendemain je vois une porte d’une couleur différente avec une poignée en bois, je sais aussi l’ouvrir parce que j’ai cette capacité à transposer l’arc réflexe. Le niveau 3 est celui de la réponse toute prête. Par exemple, je dois parler en public, il faut que je dise quelque chose et la seule réponse que j’ai à ma disposition, c’est de paniquer et de bafouiller. C’est bien d’un arc réflexe dont il s’agit et il est inadapté dans cette situation. En général, la formation traditionnelle nous propose alors de corriger ce défaut en nous apportant une réponse toute faite. C’est-à-dire qu’elle va nous apprendre à parler en public avec assurance par exemple. Au niveau 4, la PNL va intervenir autrement. C’est-à-dire que si quelqu’un a envie de parler en public, il n’a pas forcément envie de parler avec assurance. Je trouve personnellement que pour parler en public, ce qui m’aide, c’est d’avoir un petit peu d’excitation, peut-être même d’être stressé à l’idée que je puisse ne pas être à la hauteur de ce que les gens attendent de moi. C’est un petit piquant qui va stimuler mon cerveau et me permettre de mieux parler en public. J’ai fait de la PNL parce que je n’aimais pas trop qu’on m’apporte des réponses ou des solutions toutes prêtes aux stimuli de mon monde extérieur. Je n’avais pas forcément envie de parler de ma vie privée et je voulais pouvoir disposer d’outils à utiliser simplement comme je veux, si je veux et quand je veux. Et ça, c’est une notion fondamentale en PNL : pouvoir fabriquer soi-même ses propres réponses. Gregory Bateson disait : « La PNL est la première approche qui permet de faire des apprentissages de niveau 4 et il n’en existe pas d’autres. » On va donc dire simplement que faire de la PNL c’est acquérir des outils par la pratique et que ces outils vont permettre ensuite d’apporter les réponses comportementales, émotionnelles ou cognitives que nous voulons dans des situations bien précises. La réponse que je mets en oeuvre ne me convient pas, je prends un outil de la PNL, j’apporte la réponse que je veux pouvoir apporter, et après un temps d’apprentissage minimum cette réponse nouvelle devient aussi naturelle que la précédente. J’insiste sur le fait qu’elle devienne naturelle bien évidemment.

Est-ce que ça veut dire que je vais apprendre à trouver mes propres réponses ?

C’est exactement ça. Au niveau 3 de l’apprentissage on nous donne une réponse toute faite à une situation donnée. C’est une démarche que je considère comme étant limitante et qui ne me permet pas d’avoir mon entier libre arbitre. On ne peut pas dire d’un côté que nous sommes tous différents parce que nous construisons une réalité subjective différente et de l’autre dire : voilà la réponse qui convient à tout le monde. C’est là la grande force et la grande cohérence de la PNL : donner des outils qui vont nous permettre de fabriquer les réponses que nous voulons. Personne ne peut répondre à la place d’un autre. Quand nous savons ce que nous voulons, il nous suffit de choisir un outil dans la boîte à outils PNL pour fabriquer notre solution. C’est aussi simple que ça !

Donc je serai totalement autonome dans mon fonctionnement ?

Exactement. Vous apprenez des outils en PNL qui ne vous engagent à rien. Vous n’avez pas besoin de vous dévoiler ni d’expliquer votre vie. Vous conservez votre libre arbitre. Personne ne va vous dire comment vous allez vous en servir, si vous allez vous en servir, ni à quoi vous allez vous en servir. Dans la formation PNL, on va juste valider que vous savez vous en servir. A partir de là, c’est votre responsabilité, votre liberté de ne pas les utiliser ou de les utiliser pour donner la réponse que vous voulez. Personne n’est là pour vous dire que c’est une bonne réponse ou une mauvaise réponse. Nous n’avons aucune morale à donner. Chacun a sa propre vie, sa propre culture et la PNL va d’ailleurs tellement respecter tout cela qu’elle est compatible avec toutes confessions religieuses, toutes philosophies, tous niveaux socio-culturels. Un chef d’entreprise va travailler la même technique qu’un demandeur d’emploi, un médecin, une mère de famille... toutes les catégories sont représentées dans la mesure où l’on donne des outils pour fabriquer des réponses et non des réponses toutes prêtes.

Peut-on apprendre la PNL dans des livres ?

C’est comme pour conduire une voiture ou faire du vélo. Autant on trouve quelques livres intéressants parlant de la PNL, au même titre que je vais trouver intéressant une encyclopédie sur le tour de France, mais prétendre faire du vélo avec une encyclopédie ou même les mémoires d’Eddy Merckx, ça ne devrait pas trop marcher non ? La grande force de la PNL est qu’elle se pratique. On peut lire tous les livres qu’on veut, c’est certes intéressant, cela peut donner envie de faire de la PNL mais derrière, comme le disait Montesquieu, un célèbre PNListe français, « on ne sait que ce que l’on pratique ». Nous parlons ici de connaissance et pas forcément de savoir.

Comment est-elle enseignée à l’Institut de formation PNL ?

On va donc dire simplement que faire de la PNL c’est acquérir des outils par la pratique et que ces outils vont permettre ensuite d’apporter les réponses comportementales, émotionnelles ou cognitives que nous voulons dans des situations bien précises. La réponse que je mets en oeuvre ne me convient pas, je prends un outil de la PNL, j’apporte la réponse que je veux pouvoir apporter, et après un temps d’apprentissage minimum cette réponse nouvelle devient aussi naturelle que la précédente. J’insiste sur le fait qu’elle devienne naturelle bien évidemment.

bottom of page